
Korsakoviennes en homéopathie
Cette méthode a été mise au point par Korsakof, médecin homéopathe contemporain d'Hahnemann. Ces dilutions ont été utilisées en France jusqu'à 1965, puis interdites ; elles sont à nouveau permises mais non remboursées par la Sécurité Sociale.
Synthèse d'un sujet du Dr. Marc DELLIÈRE, extrait du livre « L'HOMÉOPRÉVENTION, garder forme et santé par l'homéopathie », éditions Robert Jauze
Elles sont réalisées à l'aide d'un seul flacon. Korsakov estimait que lorsque le flacon est vidé de la substance initiale, il reste par adhérence aux parois une goutte de liquide suffisante pour préparer la deuxième dilution.
DESCRIPTION
La méthode n'utilise qu'un flacon.
On verse 1 % de la souche (teinture-mère ou autre) dans 99 % de solvant.
On agite vigoureusement 100 fois (dynamisation).
On obtient la dilution 1K. Puis on vide le flacon. Ce qui reste sur les parois représente approximativement 1 % de la solution première.
Le flacon est à nouveau rempli de solvant, agité 100 fois (nous en sommes à la dilutions 2K), puis vidé.
Dans ce procédé, le solvant utilisé au-delà de la troisième dilution est une eau de très grande pureté.
Et ainsi de suite ; l'on peut aller jusqu'à 100 000 K.
Pour obtenir une dilution 100 000 K, il faut 2 000 litres d'eau purifiée et dix jours de fonctionnement en continu de l'appareil.
Chaque Korsakovienne est ainsi un mélange des dilutions précédentes et « en garde la mémoire ».