La chronique du Docteur Marcel
Utilisé dans le traitement des plaies depuis 1679 de manière empirique, son mode d’action n’a été étudié que récemment : Il crée un milieu hypertonique sur les grandes plaies, stimule le tissu de granulation et attire les macrophages, les bactéries l’utilisent à la place des protéines ce qui fait disparaître les odeurs, l’acide lactique produit est de plus antiseptique.
Les auteurs préconisent un lavage abondant de la plaie, ( à ce propos on relira avec bonheur le livre de mon Maître le professeur Vilain » jeu de mains « ) suivi d’un débridement chirurgical, le sucre est alors versé en couche de1 cm d’épaisseur et protégé avec un pansement en trois couches, on change au début le pansement trois fois par jour et on rince abondamment.
Le sucre serait un excellent facteur de cicatrisation des plaies infectées
Lorsque le sucre en poudre reste sec en surface et que le tissu de granulation est abondant on peut traiter la plaie chirurgicalement ou envisager une greffe.
Cette méthode est peu onéreuse et convient à la médecine d’urgence notamment en zone rurale. Il serait intéressant de voir ce qu’elle donnerait sur les ulcères variqueux et les plaies des grands brûlés en médecine humaine, mais le sucre en poudre n’est pas remboursé par la sécurité sociale…
Dr MARCEL
Philippe Zeltman, dans la » semaine Vétérinaire » (source KA Mattews 2002 col. citée)