
Traitement homéopathique du stress chez l'étudiant
Le stress est une réaction physiologique normale à des stimulations externes ou internes. Ce terme désigne à la fois l'action d'un agent anormal sur l'organisme, ainsi que la réaction de ce dernier.
Quelques rappels
L'étudiant aura à faire face à une charge de travail inhabituelle, continue ou par périodes. On peut distinguer trois phases dans la réaction résultant de l'agression
- L'alarme ou choc, phase aiguë où l'organisme tente de mettre en œuvre des réactions de défense adaptées, tous n'y parviennent pas également.
- L'adaptation ou contre-choc, où l'organisme tente de s'adapter à la situation nouvelle en élaborant des mécanismes de compensation plus ou moins stables et solides ; la capacité réactionnelle est exacerbée.
- L'épuisement ou phase de décompensation quand l'élément stressant poursuit son action au-delà des possibilités de l'individu.
Le stress n'est pas forcément « négatif », d'aucuns le vivent comme un moteur, un dopant, et savent utiliser l'énergie qu'il dispense, on se retrouve là aux stades un et deux, d'autres se laissent submerger et subissent les stress. Il faut savoir profiter de cet élan sans en subir les désagréments, troubles du sommeil, épuisement nerveux.
Chez l'étudiant
Les difficultés d'adaptation au stress vont se manifester sous forme de :
- fatigue surtout intellectuelle avec difficultés de mémorisation,
- troubles du sommeil souvent lié à l'abus de substances stimulantes,
- crises anxieuses,
- troubles digestifs .
- Peur de l'avenir lointain, des échéances proches, trac, les sources de stress sont multiples.
On comprend dès lors qu'il n'y a pas de tableau type, certains s'épuisent tout au long de l'année révisent sans fin de peur de ne pas y arriver, d'autres attendent le dernier moment, s'enferment et se plongent dans les livres, soutenus par le café et autres substances dopantes. Tous ne sont pas aptes à la compétition et il leur faut chercher en eux des ressources
Ce que l'homéopathie peut apporter aux étudiants
L'homéopathie permet une meilleure adaptation au stress sans toutefois priver l'étudiant de l'élan qu'il procure. Elle fait réagir l'organisme, l'aide à puiser dans ses ressources les plus intimes. Le traitement doit normalement être adapté à l'individu et il serait bon que chacun puisse bénéficier d'une aide spécifique à son mode réactionnel propre. L'idéal serait de consulter un médecin homéopathe, mais, faute de temps et d'argent, l'étudiant n'en a pas toujours le loisir.
Ces médicaments sont précieux, non toxiques, totalement dénués d'effets secondaires et leur coût est extrêmement modique.
Tout autre médicament est formellement déconseillé durant les périodes de révision ; on finit toujours par payer un jour où l'autre les abus, je pense aux bêta bloquants qui ont des effets cardiaques non négligeables, aux amphetamines. (Dramatique anecdote à ce propos : l'une de mes connaissances avait « assuré » ses révisions de médecine sous amphet pour des partielles de février. Examens assez réussis, puis épuisement, logique phase de récupération de ces nuits blanches ; malheureusement, pour une histoire de copies égarées, il a fallu repasser les épreuves, et l'intellect n'était plus là, grosse pagaille dans les QCM !)