
Rhumatologie vétérinaire et homéopathie
Nombreuses sont les maladies qui frappent l'appareil ostéo-articulaire des animaux.
Leur nom n'intéresse que les "scientifiques", mais notre rôle d'Homéopathe consiste surtout à localiser la douleur et dans un temps aussi bref que possible, à la soulager... évitant ainsi d'avoir recours aux anti-inflammatoires souvent très mal tolérés.
par Jacqueline PEKER, vétérinaire homéopathe
L'animal, en refusant de marcher, voire même de bouger, indique qu'il a mal. Quand il regarde la zone douloureuse, quand il la mord ou la frotte contre un objet dur, ou contre un mur... comme pour se soulager...il nous apporte les premiers éléments de diagnostic. Mais les mains du vétérinaire demeurent l'outil diagnostic le plus fiable.
Savoir si le toucher aggrave ou améliore, si la mobilisation d'une articulation est possible ou non, si les trajets nerveux sont chauds ou douloureux ... autant d'approches "vétérinaires" qui appartiennent plus au domaine de l'Art qu'à la Médecine et conduisent à la prescription du médicament homéopathique qui va rendre au malade son envie naturelle de se mouvoir.
Les grands médicaments homéopathiques de la douleur
- APIS MELLIFICA : La douleur est apparue très brutalement et la zone douloureuse est gonflée, rouge, chaude. Le toucher aggrave et est refusé par l'animal.
- ACONITUM NAPELLUS : Le malade (qui souvent a été exposé au froid : chasse, entraînement, voiture) est agité, anxieux ... agressif. La douleur que l'on a du mal à situer peut être accompagnée de diarrhée ou de spasmes abdominaux.
- HARPAGOPHYTUM : Les lésions chroniques sont bien installées ... et des phases aiguës apparaissent très brutalement, sans raison appréciable.
- RHUS TOXICODENDRON : En relation avec un effort physique mal adapté et entraînant une raideur articulaire aggravée par l'immobilité et par l'humidité. Médicament de tous les "arthrosiques" en crise aiguë. Le malade peut mordre jusqu'au sang les zones douloureuses.
- BRYONIA ALBA : Les douleurs apparaissent à des points précis et sont soulagées par une pression forte. Avant les crises, le malade est fiévreux, assoiffé. Il se couche sur un sol froid, refusant tout mouvement, tout affleurement... mais la main enfin posée, il accepte le massage en profondeur.