NUX VOMICA

Mis à jour le 7 septembre 2021
vomiquier_nux_vomica
NUX VOMICA en homéopathie : indications et posologie
Nux vomica est un médicament homéopathique préparé à partir de la noix vomique, fruit de Strychnos Nux Vomica, arbre de l'Asie du Sud-Est. Nux vomica est le remède de l'intoxication, de l'excès, de l'hypersensibilité, de la colère, de la violence. Il est susceptible d'intervenir dans la majeure partie de nos traitements, chacun de nous présentant au moins une fois dans notre vie un ou plusieurs épisodes de ce type.

Sommaire

Type sensible

Le nourrisson

  • Coléreux, impatient et vorace
  • Troubles digestifs avec coliques spasmodiques, reflux, constipation
  • Sommeil léger, somnolence en fin de tétée
  • Obstruction nasale la nuit.

La première enfance

  • Crie facilement, plus qu’il ne pleure
  • Hypersensibilité au froid sec
  • Maux de ventre
  • Spasmes du sanglot
  • Mal des transports.

La deuxième enfance

  • Acquisitions sensorielles et motrices rapides
  • Acquisitions intellectuelles progressives
  • Exige l’intérêt des autres
  • Affectueux lorsqu’il est en confiance, chatouilleux
  • Autoritaire, séducteur, fait le clown
  • Intolérance aux odeurs
  • Rhumes, bronchites faciles
  • Aphtes, maux de ventre
  • Fièvres avec frissons et impatience de guérir.

L’adolescent

  • Curiosité. Eveil sexuel précoce et bien vécu, extraverti
  • Besoins de réussite, s’intègre facilement, va vers les autres
  • Susceptible et coléreux s’il est victime d’injustice. Colères rouges. Ne supporte pas la violence.

L’adulte

  • Actif, efficace et ambitieux, stimulé par le succès. Hyperactif
  • Autoritaire, impatient, irritable
  • Dépression en cas d’échec personnel ou professionnel
  • Anxiété au sujet de son avenir
  • Appétits pour les stimulants, thé, alcool, tabac, café. Gastronome, aime manger, mange beaucoup
  • Troubles digestifs : ballonnements, colon irritable, gastrites, constipation avec faux besoins, soulagement par les vomissements
  • Troubles succédant aux abus d’alcool, excitants, médicaments
  • Troubles de la circulation veineuse, avec varices, hémorroïdes
  • Rhumes chroniques.

Les domaines d’indications

Les signes digestifs :

  • Désirs et abus de boissons alcoolisées, de café, de thé, d’épices, sel, poivre, mets fins et relevés.
  • En phase de décompensation, intolérance à l’alcool et aux mets lourds.
  • Langue chargée à l’arrière, propre à l’avant. Intolérance aux vêtements serrés à la taille, surtout durant les repas.
  • Somnolence après les repas ; une courte sieste améliore.
  • Hoquet après un repas copieux
  • Tachycardie et douleurs précordiales durant la digestion.
  • Nausées améliorées par le vomissement qui est souvent provoqué.
  • Douleurs de l’estomac.
  • Ballonnements, colon irritable.
  • Réveils nocturnes par lenteur digestive. Troubles du sommeil suite à un repas lourd.
  • Tendance à la constipation ; faux besoins, sensation  » qu’il en reste toujours ».
  • Hémorroïdes avec prurit.

ORL

  • Rhume aqueux, abondant, aggravé le matin et aux courants d’air.
  • Obstruction nasale la nuit.
  • Eternuements le matin.

Coeur et circulation

  • Palpitations et extrasystoles aggravées par les excès.
  • Tendance à l’hypertension chez le fumeur.
  • Artérite des membres inférieurs chez le fumeur.

Rhumatologie

  • Lumbagos soudains, parfois suite à un effort minime, ou aux courants d’air, avec contracture des muscles para vertébraux.
  • Doit s’asseoir dans son lit pour se retourner.
  • Crampes à l’effort ou la nuit.

Urologie

  • Spasme de la jonction vésico-urétérale. Miction retardée.
  • Impuissance suite aux excès de table, de tabac, ou d’alcool.

Gynécologie

  • Règles en avance.
  • Mauvaise humeur avant les règles, douleurs spasmodiques, parfois nausées pendant les règles.

La fièvre

  • Avec frissons, souvent suite à un coup de froid.

Signes généraux

le spasme et l’hyperesthésie

  • Hypersensibilité aux odeurs, agréables ou désagréables. Intolérance aux bruits. Intolérance à la lumière vive. Intolérance aux courants d’air. (torticolis).
  • Déteste le froid. Chair de poule au moindre contact avec le froid.
  • Spasmes digestifs.
  • Tétanie et spasmophilie. Spasmes de la face, des paupières.
  • Intolérance aux vêtements serrés, ceinture, cravate.

Le caractère

  • C’est un sujet gourmand, qui abuse de tout. Abus de médicaments par impatience, intolérance au moindre dérangement physique, exigence de soulagement rapide.
  • Intolérance aux médicaments.
  • Souvent grand fumeur. Désintoxication difficile ; en cas de succès, intolérance, par la suite aux autres fumeurs.
  • Irritabilité, aggravée au réveil. Ne supporte pas la contradiction et les contraintes.
  • Précipitation, anxiété à l’idée de ne pas pouvoir terminer son travail. Besoin impérieux d’activités, de création, de succès.
  • Colère, agressivité, passage à l’acte, claque les portes, casse, violence.
  • Aggravé par la sédentarité.
  • Difficultés d’endormissement, par rabâchage de soucis réels ou imaginaires. Réveils en milieu de nuit, souvent en relation avec une certaine lenteur digestive. Déteste son réveil matin qui le prive de son meilleur sommeil. Très mauvaise humeur au lever.

Troubles du caractère

  • Le sujet est irritable et ne supporte pas la contradiction.
  • Il est précipité, impatient, et peut passer à l’acte, verbalement ou physiquement ; il cogne et casse des objets.
  • Il s’agit souvent d’un sédentaire actif, voire stressé qui commet des excès de table, de tabac, de café et d’alcool.
  • Alcoolisme : la consommation est excessive, puis vient la dépendance, puis l’intolérance. La plus petite quantité d’alcool aggrave.
  • Tabagisme : il est souvent grand fumeur, puis intolérant au tabac fumé par autrui. Le sevrage est difficile.
  • Consommation excessive de médicaments.
  • Intolérance au bruit, à la lumière, aux odeurs, aux courants d’air.
  • Hyperexcitabilité sexuelle, avec éjaculation précoce.
  • Spasmophilie.

Troubles du sommeil

  • L’endormissement est tardif, par suractivité cérébrale. Il est suivi d’un réveil nocturne vers 3 à 4 heures du matin, avec difficultés à se rendormir avant l’aube.
  • Le lever est pénible, avec mauvaise humeur et fatigue.
  • Le sujet est toujours amélioré par une courte sieste.

la dépression mélancolique

  • Ultime évolution, la dépression mélancolique avec anxiété majeure et peur de l’avenir.
  • En phase de décompensation, il devient intolérant à tout, y compris à son état dépressif. Cette phase s’annonce généralement de manière bruyante par des troubles du sommeil, irritabilité, troubles somatiques divers, crampes, lumbago, difficultés digestives. Puis viennent les troubles anxieux qui sont majeurs, le patient lutte contre son état, et s’il n’est pas pris en charge, la mélancolie.

NUX VOMICA est le remède de l’intoxication, de l’excès, de l’hypersensibilité, de la colère, de la violence. Il est susceptible d’intervenir dans la majeure partie de nos traitements, chacun de nous présentant au moins une fois dans notre vie un ou plusieurs épisodes de ce type.

Modalités de NUX VOMICA

Aggravation

  • Les toxiques, alcool, tabac, café, excitants, drogues et dopants.
  • Les médicaments.
  • La sédentarité.
  • Le froid, les courants d’air.
  • Les repas lourds.

Amélioration

  • Un court repos.
  • Une bonne hygiène de vie.
  • Le vomissement, dans les troubles digestifs.

Posologie

Le médecin vous prescrira Nux vomica sous différentes formes galéniques (granules, doses, trituration, solution buvable en goutte…), en fonction du tableau clinique il adaptera la dilution et le nombre de prises

  • Pour les troubles digestifs : 4 à 5 H.
  • Pour les troubles du sommeil : 9 à 15 H.
  • Pour le sevrage tabagique : 9 à 15 H.
  • Pour les troubles du comportement : 9 à 30 H.

Nux vomica est le médicament homéopathique le plus prescrit, et ce à juste titre.

Il correspond bien à l’évolution de notre société, où l’on doit rester compétitif coûte que coûte, aller toujours de l’avant pour prouver que l’on existe, travailler plus vite, être rentable. Avec à la clef, troubles du sommeil, douleurs d’estomac, difficultés digestives, cortège de manifestations liées au stress.

  • Dans le monde du travail, les choses ont évolué également. Auparavant, nous travaillions pour survivre, manger ; actuellement, nous travaillons pour réussir pour la plupart d’entre nous; le challenge est différent. Adaptation forcée génératrice de stress, de doute, de fatigue, de peur d’échouer, de peur de mal faire. terrain d’action de prédilection de notre précieux remède NUX VOMICA.
  • Notre comportement face à la maladie le rappelle également : désir de guérir vite quelle que soit la méthode, antibiothérapie pour le moindre rhume, dopage, on refuse la fatigue, même si elle est justifiée, on refuse lechagrin, d’ou la prise de psychotropes.
  • Notre modèle de société devient « NUX VOMICA ». Performance, adaptabilité, efficacité, surconsommation, fuite en avant, et dès qu’un événement freine ce processus, le château de cartes s’écroule, les tensions s’installent avec à la clef, violences, dépression, manque de confiance.
  • En phase de décompensation, nux vomica devient intolérant à tout, y compris à son état dépressif. Cette phase s’annonce généralement de manière bruyante par des troubles du sommeil, irritabilité, troubles somatiquesdivers, crampes, lumbago, difficultés digestives. Puis viennent les troubles anxieux qui sont majeurs, le patient lutte contre son état, et s’il n’est pas pris en charge, la mélancolie.

NUX VOMICA est le remède de l’intoxication, de l’excès, de l’hypersensibilité, de la colère, de la violence.

Il est susceptible d’intervenir dans la majeure partie de nos traitements, chacun de nous présentant au moins une fois dans sa vie un ou plusieurs épisodes de ce type.

☛ En savoir plus sur les posologies en homéopathie

NUX VOMICA en vidéo

NUX VOMICA est, en homéopathie, le remède des intoxications, excès, hypersensibilité, colère, violence et ce sans distinction d’âge. Il est très prescrit.

Homéopathie et médecines complémentaires à la une