Douleurs dorsales hautes et homéopathie

Mis à jour le 7 septembre 2021
rhus-toxicodendron
Traitement homéopathique des douleurs dorsales hautes
Les douleurs du dos peuvent avoir de nombreuses causes, en homéopathie on peut dire "à chaque malade sa douleur": tour d'horizon des principales situations

Il y a tant de causes possibles à ces douleurs : il peut s’agir de douleurs « simplement » rhumatismales, de douleurs projetées (un organe interne est en cause), de douleurs statiques, névralgiques, ligamentaires, … et comme en homéopathie l’on peut dire « à chaque malade sa douleur », il paraît difficile d’en exposer tous les types.

Une petite synthèse s’impose.

L’homéopathe prescrit plus souvent des dilutions basses dans ces tableaux, en plusieurs prises quotidiennes.

Douleurs de type statique

Elles font appel, la plupart du temps à ce que l’on nomme les médicaments constitutionnels : CALCAREA CARBONICA, CALCAREA PHOSPHORICA, CALCAREA FLUORICA, SILICEA On les prescrits généralement en très basse dilution, en D2 et en mélange par exemple. ou plus simplement avec un excellent produit vendu en pharmacie, REXORUBIA , mélange de sels calcaires en D2 et D3.

Douleur dorsale rhumatismale

Elle fait généralement appel à l’association RHUS TOXICODENDRON et BRYONIA, même si ces deux médicaments paraissent contradictoires. En effet :

  • sur terrain BRYONIA, les douleurs sont aggravées par le moindre mouvement
  • alors qu’avec RHUS TOXICODENDRON, elles sont aggravées après le repos et améliorées par le mouvement lent et doux.

Mais les rhumatisants le savent bien, on peut tout à fait être « rouillé » le matin, et souffrir au mouvement et à la mobilisation dans la journée.
On leur associe :

  • si la douleur part de la nuque, ACTAEA RACEMOSA, surtout quand il y a aggravation en se penchant.
  • s’il y a arthrose avérée, RANONCULUS BULBOSUS surtout si les douleurs irradient « en ceinture ».

Ces médicaments sont la plupart du temps prescrits en basse dilution, 4 ou 5 CH au long cours.

Douleurs entre les omoplates

Elles sont souvent brûlantes ; elles peuvent très bien réagir à l’un ou l’autre de ces médicaments :

  • KALIUM BICHROMICUM : la « surface » de la douleur est limitée, comme la pulpe d’un doigt.
  • LYCOPODIUM : chez l’adolescent qui se tient mal.
  • PHOPHORUS : chez un sujet déminéralisé
  • NUX VOMICA : avec contracture des muscles paravertébraux.
  • THUYA : avec aggravation par l’humidité
  • Silicea : chez un sujet déminéralisé

Ces médicaments peuvent être combinés.
Une kinésithérapie posturale sera toujours extrêmement bénéfique dans ces situations.

Douleurs sous l’omoplate droite

Il s’agit souvent de douleurs projetées, penser au foie avec CHELIDONIUM et LYCOPODIUM par exemple.
En cas de troubles digestifs associés, ballonnements et de palpitations, évoquer également kalium carbonicum.

Douleurs sous l’omoplate gauche

Là, également il peut s’agit de douleurs projetées évoquant la zone cardiaque, avec par exemple

Si les douleurs à gauche sont un peu plus médianes, penser à l’œsophage, plus particulièrement au reflux gastro-oesophagien dont c’est parfois le seul signe clinique.

Dorsalgie chez la femme

On évoque souvent un terrain hormonal ; penser dans ce cas à ACTAEA RACEMOSA.

Névralgie intercostale

Après un examen clinique soigneux (rechercher un début de zona, une compression médullaire, des séquelles de fractures, …)

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